RENCONTRE-LECTURES – AUTRICE-ÉDITRICE / Samedi 24 Mai / 19h30 / Mérédith LE DEZ et Christine VILLENEUVE / Les Éditons des Femmes-Antoinette FOUQUE
le tagarin accueille un nouveau duo autrise-éditirce : Mérédith LE DEZ autour de son dernier livre « L’Invention des Miroirs » éditions des femmes-Antoinette Fouque, janvier 2025 et Christine VILLENEUVE, codirectrice des Éditions des Femmes-Antoinette FOUQUE
Cette soirée nous permettra de mieux connaître cette maison d’édition, de découvrir plusieurs de ses titres dont des extraits seront lus par Médrédith Le Dez et de parler du dernier roman de cette autrice « L’invention des Miroirs »
Côté autrice
Qui de mieux qu’une belle plume pour parler d’une autre belle plume ?
Ces mots sont ceux d’Alain Dronio :
« Tous les romans ne se valent pas. D’année en année – rentrée littéraire ou pas -, rares sont ceux qui méritent le qualificatif de « grand roman ». S’il en est un qui possède cette qualité-là – mais cela n’engage que moi -, c’est bien « L’Invention des miroirs », le dernier livre de Mérédith LE DEZ. Un texte profond, émouvant, écrit avec une plume fine, subtile et intelligente. Un texte dense et ambitieux qu’on ne peut résumer, car le faire serait l’appauvrir de sa langue, de son style, de son imaginaire et d’une partie de ses personnages.
« Madame Métis, vous avez perdu vos repères. Stress post-traumatique. Vous souffrez d’une amnésie antérograde. Madame Métis, une dernière fois, qui est Isaure Clément ? »
Qui est cette mystérieuse Isaure Clément à laquelle s’identifie Laurence Métis ? Ou bien est-ce l’inverse ? Où se trouve la fiction ? Où se trouve la réalité ? Dans ce récit de vies entremêlées, Mérédith Le Dez tisse une histoire émouvante et captivante où l’héroïne, après une chute dans les escaliers de la gare suite à une bousculade provoquée par une alerte terroriste, a perdu partiellement la mémoire. »
Ce livre est une recherche désespérée de l’autre. De l’autre qui finalement est soi.
Nous avons éprouvé ce même plaisir à la lecture de ce miroir aux multiples facettes et à la langue ciselée de Mérédith LE DEZ.
Côté maison d’Édition
Les Éditions des femmes-Antoinette Fouque / Ouvrir le Mouvement à un public, tracer des voies positives
C’est en 1973, cinq ans après le Mouvement de Libération des Femmes en France, Les éÉditions Des Femmes ont été fondées. Simultanément, la première librairie des Femmes, en France et en Europe, a été ouverte à Paris, au coeur de Saint-Germain des Prés. À travers la cette maison d’édition, le projet était de faire avancer la libération des femmes. Le désir qui a motivé cette création était davantage politique qu’éditorial : à travers la maison d’édition, c’est la libération des femmes qu’il s’agissait de faire avancer. Elle était ouverte à toutes les démarches de lutte, luttes individuelles ou collectives, et dans quelque champ que ce soit. Elles souhaitaient lever le refoulement sur les textes de femmes et publier le refoulé des maisons d’édition. Elles l’ont fait, si bien qu’aujourd’hui on parle massivement de l’écriture des femmes.
Écrire ne sera jamais neutre : Né-e fille ou garçon, on devient femme ou homme, masculine ou féminine : écrire ne sera donc jamais neutre. Le destin anatomique se marque, se démarque ou se remarque…
Pour elles, c’était un pari, un risque pris, que des textes écrits par des femmes fassent travailler la langue, yfassent apparaître, pourquoi pas une différence sexuelle.
Depuis 1974, plus de 1000 titres ont été publiés.
Toutes les infos sur la maison d’Éditions Des Femmes sur https://www.desfemmes.fr/
